Le “bout d’une histoire”, c’est le début d’une autre, en ce cas, nous parlerons de “continuité”, il est important de penser que nous ne vivons pas en “épisodes” mêmes si la segmentation et ses impressions (induites par les cycles de la petite enfance/enfance/adolescence/ maturité/vieillesse, voire par la Société et ses prismes : séries, films qui suggèrent la “brièveté de l’instant”) nous permet de pauser, d’asseoir les bases acquises, de progresser, ainsi de suite…
Le fruit de l’existence est global et ne peut être, du point de vue des “Esprits” comme de “L’Au-Delà”, perçu comme des sensations disparates car il s’agit bien d’un TOUT dont nous sommes le point central et c’est normal, un TOUT, disais-je, dont nous sommes les détenteurs, un TOUT dont nous aurons à revendiquer les bonnes et les moins bonnes réussites.
Je tenais à préciser ce point car l’imbrication des choses de l’existence entre-elles ne peut être amoindrie par quelques circonvolutions intellectuelles que ce soit et même si cela est confortable pour l’aspect mental, c’est clairement le terrain de la forclusion.
C’est inconsciemment donc le début de la segmentation des responsabilités individuelles souhaitées par l’Homme pour l’Homme mais qui ne peut présager exactement du Jugement du Créateur lui-même. Quelqu’un aurait pu dire : “Nul ne se défaussera de ses actes comme de ses pensées en imaginant les laisser derrière lui car bien au contraire, ce que l’individu aura de plus profond en lui sera au-devant de sa personne à l’heure de sa mort” et c’est exactement ce qu’il se produit car à l’instant dernier, nous revoyons notre vie à rebours.
- Un Ange-Gardien résonne sur l’entièreté de la personne à charge, non, en séquençant la présence terrestre de son protégé, il conçoit les tenants et les aboutissants des tribulations de l’Incarné et agit de manière propice afin d’aider ce dernier à réaliser ses objectifs d’incarnation. Ce point doit inciter à une profondeur de vue pleine et entière et non à naviguer dans la vie donc la réflexion et la constatation avec une main sur un oeil lorsque l’autre ouvert.
Yann
